
Le commerce électronique est en nette progression, y compris en Flandre. Surtout depuis la crise de Corona, le secteur connaît une forte croissance. Mais le modèle économique se heurte aussi à ses limites. « Par exemple, son impact sur l’environnement et le climat est indéniable. D’ailleurs, avec les nombreuses camionnettes, cela est clairement visible dans la scène de la rue. Une approche structurelle, nécessite un cadre au niveau européen, mais c’est aussi à partir de la Flandre que nous pouvons rendre le commerce électronique plus durable« , déclarent les députés CD&V Peter Van Rompuy et Kurt Vanryckeghem.
Un certain nombre des suggestions
CD&V fait un certain nombre de suggestions. La coopération est importante ici. Dans certaines grandes villes, il existe des initiatives (comme GentLevert) avec un emplacement périphérique pour les livraisons conjointes. Vient ensuite le « dernier kilomètre » avec des moyens de transport respectueux de l’énergie. « Pour un regroupement de petites villes et municipalités, cela peut également représenter une solution. Nous demandons à la Flandre de mettre en place quelques projets pilotes ici« , sonne-t-il.
En outre, les consommateurs devraient savoir plus clairement quels achats numériques sont durables. La Flandre devrait notamment disposer d’un outil permettant de cartographier le coût social total (y compris l’empreinte écologique) du produit acheté. « Les boutiques en ligne peuvent ensuite intégrer cet outil sur leur plateforme numérique. En raison de la proximité, les commerçants locaux sont clairement avantagés ici, ce qui constitue une incitation supplémentaire pour eux« , expliquent M. Van Rompuy et M. Vanryckeghem.
CD&V suggère également de demander à l’équipe flamande Behaviour Insights Team d’élaborer un guide des techniques permettant de rendre le commerce électronique plus durable.