L’assurance du lion n’a que quinze ans, et profite de sa jeunesse pour prendre de l’avance sur les acteurs traditionnels du secteur. L’assureur basé à Mulhouse vient d’annoncer qu’il allait accepter les paiements en cryptomonnaies, rapporte l’agence de relation presse Relations-Publiques.Pro ce jeudi.
“Jusqu’à présent, les leaders du secteur proposent parfois des produits pour protéger les portefeuilles de cryptomonnaies, mais ils ne vont pas beaucoup plus loin”, peut-on lire dans un communiqué de la société. Assurance du lion se dit pionnier et s’ouvre aux cryptomonnaies, sans indiquer quels jetons seront acceptés pour le moment. Il y aura naturellement Bitcoin, mais nous ne savons pas si d’autres jetons seront acceptés.
“Un cap inédit”
En Suisse, comme le rapportait Journal du Geek, l’assureur Axa s’est ouvert aux paiements en cryptomonnaies depuis le mois d’avril. Les clients qui ont contracté une assurance chez cet acteur peuvent depuis payer leur facture en Bitcoin. Le pays est en avance sur la France sur la question de la cryptographie et de la finance décentralisée.
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Lors de l’annonce, Axa parlait d’une “réponse à la demande croissante des clients pour des solutions de paiement alternatives”. Pour ce faire, Axa s’était approchée de la société Bitcoin Suisse, basée dans la ville de Zoug. C’est elle qui détient les jetons de l’assureur.
Beaucoup moins de détails ont été communiqués par l’Assurance du lion pour le moment. Notamment sur la partie de son partenaire. Le courtier précisait uniquement qu’ils avaient commencé à penser le projet en 2020. Celui-ci aurait permis de dépasser un “cap inédit”.
Parmi ses offres, l’Assurance du lion touche à la fois à l’assurance habitation, assurance auto, 2 roues, tout comme une complémentaire santé, une assurance pour les commerces, et des solutions pour se couvrir avec une trottinette électrique et les vélos.
À l’image de la banque Nickel sur la partie bancaire, l’Assurance du lion tente aussi de s’émanciper dans la clientèle des laissés-pour-compte de l’assurance. Alcoolémie, annulation de permis, stupéfiants… désormais, elle intégrera aussi les aficionados et détenteurs de monnaies numériques.
