
Les jeunes sont particulièrement vulnérables à ce procédé. Les criminels promettent aux mules qu’en leur prêtant leur compte et/ou leur carte bancaire et leur code PIN, elles pourront gagner de l’argent rapidement et facilement, explique Febelfin dans un communiqué.
Les jeunes sont très perméables à ce procédé: une étude menée par la fédération en collaboration avec IndiVille 1 montre que pas moins de 14% des jeunes (entre 16 et 30 ans) seraient disposés à prêter leur carte bancaire et leur code PIN en échange d’argent. En 2019, cette part était d’environ 10%.
Le phénomène prend de l’ampleur. Outre la carte bancaire et le code PIN, le fraudeur demande de plus en plus souvent à la mule sa carte d’identité (ou une copie de celle-ci), un numéro de téléphone et une adresse.
« En jouant le rôle de mule, vous aidez à blanchir de l’argent, ce qui est puni par la loi« , met en garde Febelfin, qui édite des brochures de sensibilisation à destination des jeunes et des encadrants, ainsi que du matériel éducatif sur le phénomène en partenariat avec la plateforme Enseignons.be.