
Inconnue jusqu’à présent, la cryptomonnaie baptisée « omicron », du même nom que le variant du coronavirus, a vu sa valeur presque décupler en quelques jours. Depuis que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a donné au dernier variant B.1.1.529 du Covid-19 le nom d' »omicron » – ce vendredi 26 novembre – le prix de la monnaie numérique est passé d’environ 60 euros à plus de 600 euros, soit une augmentation de 1 000 % !
Selon l’OMS, le variant omicron serait une forme « préoccupante » du coronavirus. Ainsi, la cryptomonnaie du même nom, a, pour cette seule raison, vu son cours augmenter drastiquement.
Omicron est une organisation autonome décentralisée (DAO) qui a construit une plateforme monétaire et s’appuie sur le réseau Ethereum. Selon le site CoinMarketCap, qui suit les cours des cryptomonnaies, il n’y aurait à l’heure actuelle que 2 430 jetons numériques omicron en circulation. Des jetons dont la valeur a quasiment été multipliée par dix.
Les investisseurs vont-ils continuer à acheter des omicrons ? Dans tous les cas, certains experts parlent d’ores et déjà d’un risque de « bulle spéculative géante »…
Sur leur site, les fondateurs de la cryptomonnaie Omicron ne font aucune référence au Covid-19. Ils expliquent espérer que leur actif « pourra fonctionner comme une monnaie capable de conserver son pouvoir d’achat indépendamment de la volatilité du marché ».
Lundi, la valeur de l’Omicron a rechuté à 152 dollars avant de remonter et de se stabiliser à 350 dollars vers 16h00 GMT (17h00 HB), selon CoinMarketCap, soit encore cinq fois plus qu’en fin de semaine dernière.
Début novembre, une autre cryptomonnaie avait connu un succès vertigineux, avant de s’effondrer: le « Squid coin » a été créé sur le thème de la série à succès Squid Game par des anonymes. De 0,7 dollar environ à son lancement le 21 octobre, l’unité est montée le 1er novembre jusqu’à 2.856 dollars, avant que s’écrouler à 0,003 dollar le lendemain. Les acheteurs ont par ailleurs découvert qu’ils ne pouvaient pas la vendre et encaisser leurs profits et les créateurs ont disparu des réseaux sociaux.