
Selon le centre national de cybersécurité de Vilnius, une enquête sur trois smartphones 5G des fabricants Huawei, Xiaomi et OnePlus a révélé quatre éléments problématiques importants en matière de cybersécurité. Deux concernaient des applications préinstallées, les deux autres un risque de perte de données personnelles et d’éventuelles restrictions à la liberté d’expression.
L’analyse de l’appareil de Xiaomi a révélé qu’il serait techniquement capable de censurer le contenu téléchargé sur celui-ci. L’appareil pourrait, par exemple, reconnaître et bloquer des termes tels que « Tibet libre » ou « mouvement démocratique ». La fonctionnalité serait désactivée sur les smartphones vendus en Europe, mais pourrait être activée à distance à tout moment. Avec le smartphone de Huawei, il y aurait des inquiétudes concernant la boutique d’applications officielle, qui redirigerait vers des fournisseurs dangereux. Aucun problème de sécurité n’aurait été découvert avec l’appareil OnePlus. Huawei a réagi en balayant ces inquiétudes. « Les données des utilisateurs ne sont jamais traitées en dehors de l’appareil de Huawei », assure l’entreprise.