
Régulièrement, de nouvelles études montrent les bienfaits des jeux vidéo. Mais la plupart des gens ne s’attendent probablement pas à découvrir que le gaming pourrait aussi aider à… perdre du poids.
Pourtant, c’est ce qui est suggéré par une récente étude réalisée par la plateforme de eSport Stakester, relayée par le Daily Mail. D’après cette étude, un joueur de sexe masculin brulerait 420 calories en jouant pendant deux heures, tandis qu’une joueuse perdrait 472 calories. Et cela serait l’équivalent de 1 000 abdos.
Pour en arriver à cette conclusion, Stakester a utilisé un appareil connecté pour mesurer la fréquence cardiaque ainsi que les calories brulées par 50 joueurs pendant qu’ils jouaient à FIFA et à Warzone pendant deux heures. Les mêmes mesures ont été prises alors que les joueurs faisaient des abdos.
Les résultats sont étonnants, même pour le CEO de Stakester, Tom Fairey. « Nous savons tous que la compétition augmente notre fréquence cardiaque et la plupart d’entre nous ont connu la “sueur de jeu” qui se produit lorsque vous recherchez un but de dernière minute dans FIFA ou dans une situation difficile dans Warzone », a-t-il indiqué, cité par le Daily Mail.
« Ce n’est pas surprenant que cela brûle des calories, mais nous sommes surpris de voir combien de calories sont brûlées au cours d’une session de 2 heures, c’est certainement mieux que de faire 1000 abdos », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, il est également à noter que les jeux vidéo peuvent avoir des bienfaits sur votre santé mentale. C’est ce qui était suggéré par une étude que nous avons relayée au mois de juillet. Par ailleurs, le gaming peut aussi avoir effet positif en matière de socialisation. C’est ce qu’indiquait une étude réalisée par la société HyperX au Royaume-Uni.
« Le jeu est un moyen important pour les adolescents de socialiser avec leurs amis – et l’importance de la fonction sociale du jeu est devenu encore plus significatif pendant le confinement. Cette fonction sociale du jeu est bien sûr très précieuse à une époque où l’interaction physique est moins possible », expliquait par ailleurs Dieter Declercq, maître de conférences en études cinématographiques et médiatiques à l’Université du Kent.
Jouer avec modération ?
Il est néanmoins à rappeler que l’OMS a officiellement reconnu le « trouble du jeu vidéo » ou « gaming disorder ». Dans une page publiée en 2018, l’antenne de l’ONU précise cependant que pour que ce trouble soit diagnostiqué, il faut que le comportement soit « d’une sévérité suffisante pour entraîner une altération non négligeable des activités personnelles, familiales, sociales, éducatives, professionnelles ou d’autres domaines importants du fonctionnement, et en principe, se manifester clairement sur une période d’au moins 12 mois ».