
La marque au losange a annoncé, en début de semaine, une nouvelle coopération avec le Chinois Geely, propriétaire de Volvo et actionnaire de Daimler. Dans son plan « Renaulution », présenté en début d’année, le marché asiatique et notamment la Chine marquaient un chapitre entier de la nouvelle feuille de route.
« La présence de Renault en Chine doit être réinventée via de nouveaux modèles commerciaux, qui pourraient s’appuyer sur une stratégie de partenariat solide, et au niveau national », s’exclamait Luca De Meo il y a six mois. Cette volonté se concrétise donc avec Geely, et un nouvel objectif dans la production de modèles hybrides.
Chine et Corée du Sud
Renault retrouve de ses ambitions sur un marché où il commençait à s’éloigner. C’était au printemps 2020, notamment, que le constructeur annonçait le retrait de la production de ses Kadjar, Captur et Koleos, au seul profit des véhicules utilitaires. Avec Geely, un partenariat pour utiliser ses technologies dans l’hybridation et revenir plus facilement et rapidement sur le marché.
Dans un communiqué, Renault détaille : « en Chine, sur la base des technologies existantes de Geely Holding et de son empreinte industrielle mature, les deux partenaires présenteront conjointement des véhicules hybrides de marque Renault. […] Renault contribuera à la stratégie de marque, au développement des canaux et des services, en définissant le parcours client approprié ».
Le partenariat se poursuivra également en Corée du Sud. Cette fois-ci, Renault opérera surtout pour Geely avec sa marque Lynk&Co. Mais cela permettra d’ajouter une activité supplémentaire à Samsung Motors, au sein du pays, une filiale du groupe Renault depuis 2000. Aucun objectif en chiffre n’a été donné pour le moment. Ni en Chine ni en Corée du Sud.
En France, les regards sont tournés vers 2025 et la reconversion des usines de Flins en un pôle de recyclage. « Notre ambition, d’ici à 2030, consiste à réaliser davantage de chiffre d’affaires qu’en y assemblant des voitures ». Un objectif estimé à « un milliard d’euros […] dans l’économie circulaire », présentait le directeur général de Renault en janvier. Une usine de batteries pour voitures électriques est aussi prévu dans le nord du pays.