
Le PDG du producteur de jeux américain Activision Blizzard, Bobby Kotick, promet des mesures après une accusation de discrimination et de méconduite sexuelle sur le lieu de travail. Dans une lettre, plus de 2 600 employés avaient condamné la première réponse de la direction à une action en justice en Californie. Une agence gouvernementale californienne traîne en justice la société à l’origine de la série à succès « Call of Duty », en raison d’une prétendue culture d’intimidation sur le lieu de travail. Les allégations portent sur le harcèlement sexuel, la discrimination manifeste et l’inégalité de rémunération entre les femmes. L’inculpation a été précédée de deux ans d’enquête.
Dans une première réaction, la direction a nié les accusations et a qualifié la poursuite de « comportement irresponsable de bureaucrates d’État ».
Toutefois, cette réaction n’a pas été bien accueillie par de nombreux employés, qui ont exprimé leur mécontentement dans une lettre signée par plus de 2 600 des 9 500 employés. Ils ont également prévu un arrêt de travail.
Dans une lettre adressée au personnel, le PDG Bobby Kotick écrit : « Je suis désolé que nous n’ayons pas montré l’empathie et la compréhension appropriées. »
Kotick promet une action immédiate pour assurer un environnement de travail sûr. Un cabinet d’avocats va examiner les politiques et procédures d’Activision Blizzard. Les cadres seront évalués immédiatement et leurs contrats seront résiliés s’ils n’ont pas répondu correctement aux plaintes.
Kotick veut également intervenir dans les jeux que la société édite. « Nous avons entendu des employés et des joueurs dire que certains contenus de nos jeux sont inappropriés. Nous allons supprimer ce contenu. »